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Les Vers Luisants

26 juillet 2016

Petites comédies sentimentales (10)

Michel avait toujours un air anxieux, mais ce jour-là, il avait un air plus préoccupé que jamais, ce qui ne me surprit pas beaucoup, car, au téléphone, ce fut avec une voix tremblante qu'il me proposa de manger au restaurant avec lui. Vers midi, comme...
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25 juillet 2016

Poème-futur (12)

ne crois pas en cette illusion qui te fait croire que tu recules ce trou suspendu n'est qu'une illusion de tes yeux ébahis non tout cela n'a aucune importance regarde bien le gouffre ce gouffre à l'envers son souffle te fait vaciller mais on ne peut plus...
24 juillet 2016

24 juillet 2016

Poème-futur (11)

ces portes d'où jaillissent aussi la musique que tu n'as jamais entendue des sons neufs que je n'aurais jamais pu imaginer des sons pour moi comme des mots qui m'attendaient pour enfin exister parce que sans moi la vie des mots serait dérisoire c'est...
24 juillet 2016

Petites comédies sentimentales (9)

Il y avait déjà un certain temps que je me doutais que mes voisins avaient le pouvoir de se métamorphoser en chiens, mais je fus tout de même surpris de voir ma toute jeune voisine de palier, Marion, à qui j'ouvris la porte parce qu'elle y avait gratté...
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23 juillet 2016

Petites comédies sentimentales (8)

Un matin, d es individus que je croisais de temps en temps, que j'évitais et qui, roulant des yeux, déblatéraient sur moi, eurent l'insolence de m'aborder, de m'adresser la parole, au bas de mon immeuble, pour me reprocher mon mépris à leur égard et,...
23 juillet 2016

22 juillet 2016

Poème-futur (10)

de ce sol devenu obsolète et qui continue de se mouvoir parce que lui aussi veut vivre une nouvelle vie parce qu'il sait qu'il existait dans l'ombre un destin inédit un nouvel astre qui ne brillerait pas pour rien car l'ancien soleil aurait pu tenir dans...
22 juillet 2016

20 juillet 2016

Poème-futur (9)

mais la mort du passé frappait mes tempes pendant mon sommeil ce sommeil agité par la terreur distillé par des astres verdâtres des astres devenus minuscules à force de révolutions absurdes à force de vertiges n'aboutissant à rien d'autre qu'aux larmes...
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