Affaire Rimbaud (24)- Conte
toutes les femmes de la beauté qui l’avaient connu vexé le bénirent et furent assassinées quel saccage du jardin sous le sabre le prince commanda de nouvelles femmes qu'il tua tous ceux qui le suivaient réapparurent après la chasse ou les libations
il était la perfection et possédait au moins un assez large pouvoir sur les révolutions vulgaires il prévoyait d’étonnantes amours sous le sabre des générosités et soupçonnait ses femmes de pouvoir voir la vérité l’heure du désir et de la satisfaction essentiels et d'égorger les bêtes de luxe que ce fût ou non une aberration de piété
la complaisance agrémentée de ciel et de luxe les toits d’or les belles bêtes existaient encore s'extasiaient et moururent
la foule des palais se ruait sur les gens et les taillait en pièces le peuple n’offrit pas le concours de ses vues
il s'amusa dans la destruction par la cruauté ineffable ne murmura pas
un soir le peuple inavouable galopait fièrement un génie indicible apparut d’une beauté multiple
de sa physionomie et de son maintien ressortait la promesse de l'amour et du bonheur complexes
le prince et le génie s’anéantirent probablement dans la santé insupportable
mais ce prince ordinaire décéda dans son palais la musique savante manque à notre désir de rajeunir le génie
le prince était le génie le génie était le génie comment n’auraient-ils pas pu mourir ensemble